Том 6. Проза, письма - Страница 138


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Vous ferez bien de m'envoyer comme vous le dites, tout ce que vous avez écrit jusqu'à présent; vous êtes bien sûr que je garderai fidèlement ce dépôt, que vous serez enchanté de retrouver un jour. Si vous continuez d'écrire, ne le faites jamais à l'école, et n'en faites rien voir à vos compagnons, car quelque fois la chose la plus innocente occasionne notre perte. Je ne comprends pas, pourquoi vous recevez si rarement de mes lettres? Je vous assure que je ne fais pas la paresseuse, et que je vous écris souvent et longuement. Votre service ne m'empêchera pas de vous écrire comme à l'ordinaire, et j'adresserai toujours mes lettres à leur encienne adresse; dites-moi, ne faudrait-il pas que je les mette au nom de grand'maman.

J'espère, que parce que vous serez à l'école, ce ne sera pas un empêchement pour que vous m'écriviez de votre côté; si vous n'aurez pas le temps de le faire chaque semaine, eh bien! dans deux semaines une fois; mais je vous en prie, n'allez pas me priver de cette consolation.

Courage, mon cher, courage! ne vous laissez pas abattre par un mécompte, ne désespérez pas, croyez-moi que tout ira bien. Ce ne sont pas des phrases de consolation que je vous offre là, non, pas du tout; mais il y a un je ne sais quoi, qui me dit que tout ira bien. Il est vrai que maintenant nous ne nous verrons pas avant deux ans; j'en suis vraiment désolée pour moi, mais… pas pour vous, cela vous fera du bien, peut-être. Dans deux ans on a le temps de guérir et de devenir tout-à-fait raisonnable.

Croyez-moi, je n'ai pas perdu l'habitude de vous deviner, mais que voulez-vous que je vous dise? Elle se porte bien, paraît assez gaie, du reste sa vie est tellement uniforme, qu'on n'a pas beaucoup à dire sur son compte; c'est aujourd'hui comme hier. Je crois que vous n'êtes pas tout-à-fait fâché de savoir, qu'elle mène ce genre de vie, car elle est à l'abri de toute épreuve; mais pour mon compte, je lui voudrais un peu de distraction, car, qu'est-ce que c'est que cette jeune personne dandinant d'une chambre à l'autre, à quoi une vie comme celle-là mènera-t-elle? à devenir un être nul, et voilà tout. Eh bien! Vous ai-je deviné? est-ce là le plaisir que vous attendiez de moi? · · · · · · · · · Il ne me reste tout juste de place, que pour dire adieu à mon gentil hussard. Comme j'aurais voulu vous voir avec votre uniforme et vos moustaches. Adieu, mes sœurs et mon frère vous saluent. Mes respects à grand'maman.

<См. перевод в примечаниях>

Верещагина — Лермонтову М. Ю., 13 октября 1832

13 octobre <1832 r.>

Annette Stolipine écrit à Pachinka que vous avez un désagrément à l'Université, et que ma tante en est malade, de grâce écrivez-moi ce que c'est? У нас всё делают из мухи слона, tranquilisez-moi de grâce, — pour mon malheur je vous connais trop pour pouvoir être tranquille, je sais que vous êtes capable de vous couper la gorge avec le premier venu, et pour la première sottise — fi! C'est une honte! vous ne serez jamais heureux avec ce vilain caractère.

<См. перевод в примечаниях>

Винсон — Лермонтову М. Ю., 1832

Любимовка, 1832 г.

Est-ce que vous négliger M<onsieur> Degai?

<См. перевод в примечаниях>

Лопухин — Лермонтову М. Ю., ноябрь 1832

<Ноябрь 1832 г.>

Здравия желаю! Любезному гусару! — Право, мой друг Мишель, я тебя удивлю, сказав, что не так еще огорчен твоим переходом, потому что с живым характером твоим ты бы соскучился в статской службе…. На счет твоего таланта, ты понапрасну так беспокоишься, — потому кто любит что, всегда найдет время побеседовать с тем…. Прощай, мой милый друг, люби меня попрежнему и продолжай писать; божусь, что ты меня очень утешаешь…

Лопухин — Лермонтову М. Ю., 7 января 1833

7 января 1833 г.

У тебя нога болит, любезный Мишель!…..Что за судьба! Надо было слышать, как тебя бранили и даже бранят за переход в военную службу. Я уверял их хотя и трудно, чтоб поняли справедливость безрассудные люди, что ты не желал огорчить свою бабушку, но что этот переход необходим. Нет, сударь, решил какой-то Кикин, что ты всех обманул, и что это твое единственное было желание, и даже просил тетеньку, чтоб она тебе написала его мнение. А уж почтенные-то расходились и вопят, вот хорош конец сделал и никого-то он не любит, бедная Елизавета Алек<сеевна> — всё твердят. — Знаю наперед, что ты рассмеешься; а не примешь к сердцу.

Лопухин — Лермонтову М. Ю., 25 февраль 1833

25 февраля 1833 г.

Напиши мне, что ты в школе остаешься или нет, и позволит ли тебе нога продолжать службу военную. Очень и очень тебе благодарен за твою голову, она меня очень восхищает и между тем иногда грусть наводит, когда я в ипохондрии.

Верещагина — Лермонтову М. Ю., 1833

1833 г.

Si non, vous pouvez composer une dans le génie de vos improvisations кто смотрит так гордо en récitatif — et Arsenief en allegro.

<См. перевод в примечаниях>

Верещагина — Лермонтову М. Ю., 18 августа 1835

Fedorov, 18 août <1835 г.>

Mon cher cousin.

C'est après avoir lu pour la troisième fois votre lettre, et après m'être bien assurée, que je ne suis pas sous l'influence d'un rêve, que je prends la plume pour vous écrire. Ce n'est pas que j'aie peine à vous croire capable d'une grande et belle action, mais écrire trois fois, sans avoir au moins trois réponses — savez-vous, que c'est un prodige de générosité, un trait sublime, un trait à faire pâlir d'émotion? — Mon cher Michel, je ne suis plus inquiètte de votre avenir — un jour vous serez un grand homme.

Je voulais m'armer de toutes mes forces, désir et volonté, pour me fâcher sérieusement contre vous. Je ne voulais plus vous écrire, et vous prouver par là, que mes lettres peuvent se passer de cadre et de verre, pourvu qu'on trouve du plaisir à les recevoir. — Mais trêve là-dessus; vous êtes repentant — je jette bas mes armes et consens à tout oublier.

Vous êtes officier, recevez mes compliments. C'est une joie pour moi d'autant plus grande, qu'elle était inattendue. Car (je vous le dis à vous seul) je m'attendais plus tôt à vous savoir soldat. Vous conviendrez vous-même que j'avais raison de craindre et si même vous êtes deux fois plus raisonnable que vous ne l'étiez avant, vous n'êtes pas encore sorti du rang des polissons… Mais c'est toujours un pas, et vous ne marcherez pas à reculon, je l'espère.

Je m'imagine la joie de grand'maman; je n'ai pas besoin de vous dire que je la partage de tout mon cœur. Je ne compare pas mon amitié à un puits sans fond, vous ne m'en croirez que mieux. Je ne suis pas forte en comparaisons, et n'aime pas à tourner les choses sacrées en ridicule, je laisse cela à d'autres.

Quand viendrez-vous à Moscou? · · · · · ·

Quant au nombre de mes adorateurs, je vous le laisse à deviner, et comme vos suppositions sont toujours impertinentes, je vous entends dire, que je n'en ai pas du tout · · · · · ·

A propos de votre idéal. Vous ne me dites rien de vos compositions. J'espère que vous écrivez toujours, je pense que vous écrivez bien; avant vous m'en faisiez part sans doute vous avez des amis qui les lisent et qui savent en juger mieux, mais je vous garantis d'en trouver qui les liront avec plus de plaisir. Je m'attends qu'après cette sérieuse exorde, vous me composerez un quatrain pour ma nouvelle année.

Pour votre dessin, on dit que vous faites des progrès étonnants, et je le crois bien. De grâce, Michel, n'abandonnez pas ce talent, le tableau que vous avez envoyé à Alexis est charmant. Et votre musique? Jouez-vous toujours l'ouverture de la Muette de Portici, chantez-vous le duo de Sémiramis de fameuse mémoire, le chantez-vous comme avant, à tue-tête, et à perdre la respiration?· · · · · · · · · Nous déménageons pour le 15 septembre, vous m'adresserez vos lettres dans la maison Guédéonoff, près du jardin du Kremlin. — De grâce écrivez-moi plus vite, maintenant vous avez plus de temps, si vous ne l'employez pas à vous regarder dans une glace; ne le faites pas, car votre uniforme d'officier finira par vous ennuyer, comme tout ce que vous voyez trop souvent, c'est dans votre caractère. · · ·

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